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21 juin 2007

Goniopygus peltatus

Toujours à la demande d'Arnaud Clément voici la notice originelle de Goniopygus peltatus

Goniopygus peltatus Agassiz 1836, p. 20, pl. 3, fig. 9-18, du néocomien du Jura neufchatelois (Suisse)  et de collection  non indiquée ;
Jusqu'à présent cette espèce n'a été trouvée que dans le terrain crétacé du Jura neuchâtelois (terrain néocomien), où elle est assez fréquente. Sa forme est circulaire, fortement aplatie en dessous, et sensiblement déprimée en dessus, fig. 10. L'ouverture inférieure est proportionnellement plus grande que dans aucune autre espèce ; elle occupe à-peu-près les deux tiers de la face inférieure du disque , fig. 11 ; son pourtour est régulièrement échancré au point de contact des aires ambulacraires avec les aires interambulacraires , et l'espace compris entre deux échancrures (le nombre total est de dix, puisqu'il y a cinq aires ambulacraires et cinq interambulacraires) est toujours plus petit à l'extrémité des aires interambulacraires qu'au bord des aires ambulacraires, fig. 11 et 15. En général, ces dernières ne se rétrécissent que peu-où- point à l'approche de l'ouverture inférieure, tandis que le contraire a lieu pour les interambulacraires : ce sont celles-ci qui, en s'étalant, produisent le renflement du test.  L'appareil oviducal est étoile et bien moins grand que l'ouverture intérieure, fig. 9. Les plaques dont il se compose sont lisses à leur surface et échancrées à leur bord ; on remarque très-distinctement les sutures qui les unissent. Les ovariales, en forme de feuille de vigne et percées d'un trou au milieu , se soudent toutes entre elles pour former la bordure immédiate de l'ôuverture anale. Les interovariales sont plus petites, tronquées à leur bord extérieur, arrondies à leur bord interné ; la plaque ovariale de Faire interambulacraire impaire est, comme dans la plupart des espèces, un peu plus grande que les autres. Les aires ambulacraires, composées de deux simples rangées de tubercules, se détachent fortement de la surface du test et se rétrécissent sensiblement vers l'appareil oviducal, fig. 10 et 13; quoique assez distantes, surtout vers le milieu de la circonférence, on ne remarque cependant point de tubercules plus petits entre les deux rangées. Les pores sont disposés par paires obliques de chaque côté des aires ambula- craires. Les aires interambulacraires portent deux séries de six à sept gros tubercules surmontés d'un fort mamelon articulaire , fig. 12 et 16. Les petites verrues qui ordinairement recouvrent tout l'espace entre les gros tubercules, sont ici très-rares; l'on n'en remarque que quelques- unes très-petites à la surface inférieure, fig. 11. 
BAGUETTES. On ne saurait douter que les baguettes qui accompagnent habituellement les exemplaires de cette espèce, et dont la découverte est due à M. DuBois de Montpéreux, n'en soient les véritables piquans. Ces baguettes sont éminemment claviformes, fortement striées longitudinalement dans leur partie supérieure, lisses dans la partie inférieure jusqu'au tiers de la hauteur, fig. 18. Elles sont, en outre, dépourvues de ce que l'on appelle communément la tête du piquant, c'est-à- dire de ce renflement en forme d'anneau qui, dans les baguettes des Cidaris, succède à la facette articulaire. Celle-ci est une simple petite cavité, fig. 17, dépourvue de dentelures comme le col du tubercule avec lequel elle a dû s'articuler. Cette figure est la projection d'une baguette vue d'en bas. Toutes les baguettes ont à-peu-près les mêmes dimensions, environ un demi-pouce de long et deux à trois lignes de diamètre dans la partie la plus bombée.

Et voici les figures originelles, l'oursin mesure 11,5 mm de diamètre

peltatus




Selon Desor 1855 p. 93, le type vient probablement  de l’Urgonien de Merdasson près de Neufchâtel et de la collection du musée de Neufchâtel ;

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