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6 juillet 2007

Coenolectypus macropyga

    Discoidea mcropyga Agassiz 1836, p. 137, pl. 14, fig 7-9, dans la marne d’Hauterive (Suisse) et de collection non indiquée ;

Voici la notice origienlle d'Agassiz

M. Gray a judicieusement distingué de nouveau les Galérites à ambulacres étroits, que Klein désignait sous le nom de Conulus, et dont le G. vulgaris Lam. est le type, de celles dont les aires ambulacraires sont sensiblement plus larges, et que Klein appelait Discoidea, pour en faire un genre dont le G. rotularis Lam. est le type.
L’espèce dont je vais donner la description appartient à ce genre Discoidea, et ressemble même beaucoup au Galerites depessus Lam., tandis que le Nucleolites depressa Al. Brongn. du grès-vert de la montagne des Fis, est une espèce du genre Catopyus. que l'on a à tort confondue avec le Galerites depressus Lam. Celui-ci est une espèce jurassique très-distincte appartenant réellement au genre Discoidea. A cause de cette ressemblance de mon espèce, à laquelle je donne ici le nom de D. macroyga, avec le Galerites depressus Lam., j'ai cru devoir faire remarquer d'abord, avant de la décrire, qu'il y avait dans les catalogues de fossiles caractéristiques deux espèces très-différentes, confondues sous le nom de Galérites depressus, dont l'une, celle qui se rapproche le plus de l'espèce nouvelle dont il s'agit ici, est particulière au Jura supérieur, tandis que l'autre, qui est du genre Catopygus, appartient aux dépôts crétacés. Une autre espèce qu'il ne faut pas non plus confondre avec celle-ci, c'est le Galérites Rotula Al. Brongn., qui appartient aussi au genre Discoidea, et que M. Brongniart avait d'abord placée dans le genre Nucleolites. Ce D. Rotula Ag. ou .Nucl. et Galer. Rotula Al. Brongn., a l'anus très-petit, placé tout-à-fait au bord du disque, tandis que dans le D. depressa (Galerites depressus Lam.), l'anus est situécomme dans notre D. macropyga, qui diffère d'ailleurs de l'espece jurassique par des caractères que je vais indiquer en détail.
Il sera toujours facile de reconnaître cette espèce à la différence frappante qui existe entre les tubercules de sa face supérieure et ceux de sa face inférieure. Les premiers sont à peine perceptibles à l'œil nu, ce qui donne à cette face un aspect parfaitement lisse ; tandis qu'à la face inférieure on en distingue très-nettement sur chaque aire ambulacraire deux rangées rapprochées qui se doublent vers le bord, et dont on ne retrouve le prolongement à la face supérieure qu à l'aide de la loupe. Sur les aires interambulacraires, on remarque d'abord deux rangées vers la bouche, puis quatre, puis six, puis huit vers le bord, qui à la face supérieure ne sont pas plus distinctes que celles des aires ambulacraires.
Au sommet des tubercules de la face inférieure on distingue un petit trou, commedans les Cidaris et les Diadèmes. Toute la surface de cet Oursin est d'ailleurs recouverte, tant dessus que dessous, d'une seconde espèce de tubercules microscopiques très-serrés, et disposés à la face supérieure en séries liorizontales. Sa forme est circulaire, très-déprimée, légèrement bombée au sommet dorsal; sesbords sont arrondis, et sa face inférieure est concave autour de la bouche, qui est grande et à-peu-près centrale. L'anus est très-grand, ovale, ou plutôt piriforme, sa partie rétrécie étant tournée du côté de la bouche dans le sens longitudinal ; il s'étend jusqu'au bord du disque, qu'il fait très-peu saillir, mais assez cependant pour que la bouche ne paraisse pas parfaitement centrale. Les aires ambulacraires ont la moitié de la largeur des aires interambulacraires; les ambulacrcs sont formés de deux rangées de doubles pores très-rapprochés, placées au bord des plaques ambulacraires, et divergeant insensiblement du sommet dor-sal à la périphérie, oîi elles se rapprochent de nouveau un peu l'une de l'autre.
La fig. 7 de la pl. 14 représente un individu de cette espèce par sa face supérieure, la fig. 8 par sa face inférieure, et la fig. 9 de profil. Bourguet en a donné deux mauvaises figures, où la bouche et l'anus ne sont point représentés, pl. 51 fig. 334 et 335. Cette espèce, qui a été trouvée à Hauterive, est assez rare dans notre marne.
macropyga


La figure originelle étant très mauvaise, nous donnons celle de Desor 1842

Discoidea macropyga : Desor 1842, p. 73, pl. 7, fig 8-11, dans les marnes bleues des environs de Neufchâtel (Suisse) et de la collection du Musée de Neufchâtel ;
macropyga


Pomel 1883, p. 75  à placé cette espèce dans le genre Coenolectypus, dont elle est le type;

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